La communion de nos enfants et de nos jeunes, ces dernières semaines et l’ordination d’un diacre ce dimanche, m’invitent à vous proposer cette réflexion sur deux gestes, deux actions de la messe, après le Notre Père :
. Le geste de paix est essentiel ! Il est mis en relief lors de la présence importante du diacre. C’est celui-ci, en effet, qui invite à un rapport à l’autre fondé sur l’amour de Dieu : Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix. C’est lui qui ouvre nos yeux à l’envoi : Allez dans la paix du Christ. Autrement dit, la charité du Christ nous porte à la rencontre de nos frères, dans l’église puis en dehors comme un déploiement en actes de la communion.
. Dans le geste de la communion, l’accent porte sur le Christ, puisque c’est lui que nous recevons alors. La fécondité de cette communion dépend de notre communion avec les frères que vient de signifier le geste de paix. Lorsque nous communions, rappelons-nous que nous ne pouvons le faire que par la fraction du pain : le pain de vie a été partagé entre tous pour les rassembler dans l’unité. Cette unité est la gloire du Dieu qui veut tout homme debout, vivant. C’est pour cela qu’il nous donne sa Parole et son Corps en nourriture : pour que nous vivions.
Je donne la parole à mon frère, le P. Louis-Marie Chauvet : La prière eucharistique ne manque pas de le rappeler : ce que Dieu attend, c’est que notre vie lui rende gloire ; et notre vie lui rend gloire en étant habitée par l’Esprit Saint qui nous fait participer de manière fructueuse au Christ pascal de l’eucharistie et fait ainsi de nos gestes quotidiens de partage un « culte spirituel », un « sacrifice vivant et saint » (Romains 12, 1).
Concluons par ce que nous entendons dans la IVème prière eucharistique avec laquelle j’ai préparé et célébré la communion des enfants de Pontoise, – paroisses et Saint-Louis : Accorde à tous ceux qui vont partager ce pain et boire à cette coupe d’être rassemblés par l’Esprit Saint en un seul corps, pour qu’ils soient eux-mêmes dans le Christ une vivante offrande à la louange de ta gloire.
Humblement et fraternellement vôtre
Père Hughes
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