Dimanche 15 mars 2020
3ème dimanche de carême – Année A
Il y a en tout être humain une soif inextinguible : soif d’aimer et d’être aimé(e), soif de liberté, de reconnaissance, soif de justice et de paix, etc. Dans le tréfonds de notre âme, nous sommes peut-être épuisés de puiser à tous les mille et une échappatoires que nous propose le monde. Dépités, nous nous entendons dire : « On n’en peut plus ! On a tout essayé ! ».
À l’instar de la Samaritaine, acceptons l’offre du Christ. L’eau vive que Jésus promet à la Samaritaine, qu’il nous promet, c’est l’Esprit Saint qui s’écoulera de son cœur transpercé sur la Croix, l’amour divin qui seul peut étancher notre soif, soif d’aimer Dieu, et soif d’aimer les hommes.
Voilà le sens de notre Carême : remettre à Dieu nos incapacités, lui offrir nos cœurs brisés et humiliés, lui crier notre soif. Et cela ne va pas sans effort, car nous cherchons par tous les moyens à combler les brèches de nos cœurs, et empêchons ainsi l’eau vive d’y pénétrer.
En cette période où nous expérimentons notre vulnérabilité face à une pandémie, s’il est un effort de Carême véritable, c’est celui qui nous fait confesser à Dieu notre misère, notre soif, et qui nous fait implorer son secours.
Père Steve Niyonkuru
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