À cœur ouvert

Chacun des douze mois de l’année est consacré à une dévotion spécifique. Après le mois de mai, – mois de Marie -, voici le mois de juin, – mois du cœur du Jésus.

Le cœur de Jésus ouvert sur la croix, c’est le mystère de l’amour et de la miséricorde de Dieu envers tous les hommes. Voici ce qu’en écrit le Pape : L’amour ne peut jamais être un mot abstrait […] Par nature, il est vie concrète : intentions, attitudes, comportements qui se vérifient dans l’agir quotidien. La miséricorde de Dieu est sa responsabilité envers nous. Il se sent responsable, c’est-à-dire qu’il veut notre bien et nous voir heureux, remplis de joie et de paix. L’amour miséricordieux des chrétiens doit être sur la même longueur d’onde.

La prière du Cœur de Jésus a son origine dans les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie (XVIIème siècle) à Paray-le-Monial, en Bourgogne.

Le pape Clément XIII a institué officiellement la fête du Sacré-Cœur en 1765. Le concile Vatican II en a fait une solennité qui se déroulera cette année vendredi 11 juin. Selon la volonté de saint Jean-Paul II c’est aussi la journée pour la sanctification des prêtres.

En 1860, Angèle de Sainte Croix, jeune élève de l’école Notre-Dame-des-Oiseaux où l’on aimait prier en s’adressant au Cœur du Christ, eut l’intuition de demander à l’archevêque de Paris de consacrer le mois de juin au Sacré-Coeur, comme le mois de mai l’était pour Marie.

Ouvrons nos cœurs au grand amour de Jésus, confions-nous à lui les uns les autres en lui demandant un cœur miséricordieux comme le sien.

Fraternellement et cordialement vôtre

Père Hughes

 

PS : Nous pouvons reprendre les mots du bienheureux Charles de Foucauld :

Mon Père, Je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, car tu es mon Père.

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